Dil Hildebrand
NÉ À Winnipeg, MB
HABITE À Montréal, QC
NÉ À Winnipeg, MB
HABITE À Montréal, QC
E Unibus Pluram 2017
Peinture
Site 9 – Wellness Centre, Bonavista
Les peintures multicouches de Dil Hildebrand affichent des formes géométriques, des arches, des grilles et des incrustations de couleur au pochoir. Le titre de son œuvre récente, E Unibus Pluram, reprend celui de l’essai de David Foster Wallace. Traduite par « Out of one, many », l’expression décrit le public téléspectateur, la somme de tous les gens assis seuls chez eux qui regardent la télévision. Dil Hildebrand inverse la phrase pour décrire ses peintures-écrans. Sur des panneaux d’acrylique transparents, les pièces sont superposées en enlevant et en ajoutant de la peinture à l’aide d’un grattoir en verre. Chaque peinture est composée de plusieurs couches agencées entre les peintures, puis révisées collectivement. « Out of many, one » fait écho aux écrans de l’ère Internet qui font éclater et fusionner l’expérience individuelle et collective. Présentées dans le contexte des petits ports isolés de Terre-Neuve, ces œuvres nous rappellent comment les collectivités se créent et subsistent ensemble.
Exposées dans une école en rénovation qui deviendra un centre de bien-être, les peintures sont fixées à des cloisons de bois dans l’ancienne salle de classe. L’édifice lui-même s’apparente à une création en trois dimensions avec ces cloisons qui se répètent sur toute sa longueur.
Dans cet état transitoire, les salles encadrées et les espaces impermanents se superposent au loin. Les peintures de Dil Hildebrand sont composées d’une myriade de fragments rectilinéaires qui oscillent entre l’espace positif et négatif. Les formes qu’il crée se répètent dans l’espace en construction qui entoure ses peintures. Les composants de l’un se retrouvent dans l’autre. E Unibus Pluram. CB
BORN Winnipeg, MB
LIVES Montreal, QC
E Unibus Pluram 2017
Painting
Site 9 – Wellness Centre, Bonavista
Dil Hildebrand’s layered paintings feature geometric shapes, arches, grid patterns and stenciled overlays animated with colour and depth. The title E Unibus Pluram is from David Foster Wallace’s essay of the same name. Translated as “Out of one, many”, the phrase describes the TV-watching public: individuals sitting home alone, collectively watching television. Hildebrand reverses the phrase to describe his screen-like paintings made on clear acrylic panels. Adding and removing paint on each layer with a glass scraper, the pieces are superimposed on one other. Each painting has several layers mixed and matched between paintings. They are revised collectively: “Out of many, one” echos electronic screens in the Internet age that collapse and meld individual and collective experience. Presented within the context of outport Newfoundland these paintings are reminiscent of how a community is built collectively.
Installed in a building under renovation, in transition from a high school to a wellness centre, the paintings are affixed to stud walls in what was the central classroom. The building itself is like a three-dimensional painting, layered with studded walls that are mirrored the whole length of the building. In this transitional state, rooms framed and impermanent are superimposed into the distance. Hildebrand’s paintings are myriad rectilinear fragments that oscillate between positive and negative space. The shapes he uses are repeated in the construction spaces visible around and beyond the paintings. The components of one are contained in the other. Out of many, comes one. CB