Omar Badrin
NÉ À Kuala Lumpur, Malaisie
HABITE À Toronto, ON
NÉ À Kuala Lumpur, Malaisie
HABITE À Toronto, ON
Cast/Off 2016–2017
Sculpture au crochet
Site 12 – Sealers Interpretation Centre, Elliston
Né en Malaisie, Omar Badrin est un enfant de l’adoption transraciale, qui s’est démarqué à Terre-Neuve où il a grandi. Son parcours lui a inspiré une réflexion sur l’identité raciale et culturelle par la sculpture. Les masques qu’il tricote au crochet expriment le vide et l’isolement qu’il a souvent ressentis. Ce sont des élégies à l’appartenance, à l’acceptation, à la vie et à la mort. Cast/Off, une série de masques sculpturaux exagérés réalisés au crochet, est présentée en groupe près de la fenêtre. Le crochet, typiquement terre-neuvien, s’est transmis de génération en génération. Ainsi, par la combinaison des matériaux et leurs liens avec le tissage de filets et la pêche, Badrin participe à la culture de Terre-Neuve en symbolisant son sentiment d’appartenance.
Suspendus au plafond du Sealers Interpretation Centre, les masques entretiennent un dialogue avec l’exposition permanente de peintures de John McDonald qui relate la tragédie du bateau de chasse aux phoques SS Newfoundland, survenue en 1914. Les masques, à la fois sinistres et drôles, rappellent les passe-montagnes qui protégeaient le visage des pêcheurs. Certains masques s’étirent du plafond au plancher, d’autres ont la forme d’un crâne serti de dents, tels des fantômes surgis du passé. Si les cordages sont pour Badrin des moyens d’expression, ce sont des liens de survie pour les pêcheurs des peintures de McDonald.
Sur une plage voisine, un danseur solitaire incarne les créatures néon du monde de Badrin. Sa silhouette se découpe avec un puissant contraste sur le paysage côtier. La performance In my Skin, une collaboration avec la danseuse Sarah Joy Stocker, explore les thèmes de l’autre, de l’identité et de l’appartenance. CB
BORN Kuala Lumpur, Malaysia
LIVES Toronto, ON
Cast/Off 2016-2017
Crocheted sculpture
Site 12 – Sealers Interpretation Centre, Elliston
Born in Malaysia and raised in Newfoundland, Omar Badrin uses his personal biography to explore race and cultural identity through his sculptural artworks. As a “transracial adoptee”, Omar was often perceived as an outsider in the community in which he grew up. The masks he crochets reflect the emptiness and isolation he often felt; they are elegies to belonging and acceptance, life and death. Cast/Off, a crocheted series of exaggerated sculptural masks, is presented in a grouping by the window. Crochet has long been a traditional Newfoundland craft passed down from one generation to the next. The combination of materials and the associations they have with net knitting, fishing and building provide a means for Badrin to participate in Newfoundland culture and integrate his own sense of belonging.
Suspended from the ceiling at the Sealers Interpretation Centre, the masks are in dialogue with a permanent display of paintings by John McDonald that illuminate the 1914 sealing tragedy of the SS Newfoundland. The masks appear both sinister and humorous and, in this context, call to mind the balaclavas that protected a sealer’s face from exposure. Some of the masks are elongated, stretching from ceiling to floor, others are skull-shaped with inserted teeth, ghosts from the past. Where Badrin uses line or rope as a form of expression, the sealers in McDonald’s paintings bear it as a means of survival.
On a beach nearby, a lone dancer embodies the world of Badrin’s neon creatures, relaying a stark contrast between the landscape and the figure. In My Skin, a collaboration with dancer Sarah Joy Stoker, explores themes of otherness, identity and belonging. CB