Janice Wright Cheney
BORN / NÉE À Montréal, QC / Kanien’kehá:ka (Mohawk)
LIVES / HABITE À Fredericton, NB / Wolastoqiyik (Maliseet)
BORN / NÉE À Montréal, QC / Kanien’kehá:ka (Mohawk)
LIVES / HABITE À Fredericton, NB / Wolastoqiyik (Maliseet)
To trace the forests wild 2021
Site-specific installation / Installation in situ
Site 8 – Ryan Premises / Établissement- Ryan, Hanger à sel, Bonavista
Sardinia 2016
Site-specific video installation / Installation vidéo in situ
Site 13 – Mockbeggar Big Store, Bonavista
To trace the forests wild est la plus récente des recherches textiles de Janice Wright Cheney sur les relations entre l’humain et la nature. Elle poursuit sa série Fera Moira qui évoque un avenir possible dans lequel la vie écologique se guérit des blessures infligées par l’humanité. Le « réensauvagement » est une approche de conservation qui permet à la nature de reprendre son cours et de restaurer les écosystèmes — le contraire, selon le scientifique George Monbiot, de la tradition biblique occidentale de « domination » de la nature (transportée dans le Nouveau-Monde par les colons). L’installation est une représentation complexe d’un sol forestier : des feuilles délicatement confectionnées à partir de vieux tissus, un cercle de champignons de feutre, des champignons Pinkgill livides, des fils de mycélium… qui évoquent les systèmes et processus cachés qui renouvellent la terre et les forêts. L’artiste ajoute une pointe d’humour et de folklore : ici des gants de velours rose, là un fragment de bois de cerf ou quelques cristaux, sous le regard d’un lièvre arctique dans son manteau d’hiver. Dans plusieurs cultures, les lièvres et les lapins symbolisent l’abondance, l’intelligence et la chance. Les cercles de champignons sont des espaces magiques qui abritent les fées, les elfes et les sorcières, mais qui excluent les humains.
L’installation vidéo immersive de Janice Wright Cheney, Sardinia, située dans le Big Store de la plantation Mockbeggar du 18e siècle, a immergé les spectateurs dans des bancs de poissons argentés et des sons envoûtants. Conçue à l’origine pour un événement à Eastport, dans le Maine, elle fait référence à l’effondrement de la pêche à la sardine, autrefois abondante sur la côte de Fundy. Elle a pris aussi tout son sens à Terre-Neuve.
PG
Pour en savoir plus sur Janice Wright Cheney
Les oeuvres de Janice Wright Cheney abordent la relation de l’humain à la nature, soulignent la fragilité de la situation actuelle, constatent le déclin de la nature et imaginent l’écologie de demain. Ses oeuvres ont été exposées au MASS MoCA (Massachusetts), à la Beaverbrook Art Gallery, à la Owens Art Gallery (NB), à l’Art Gallery of Nova Scotia, à la Southern Alberta Art Gallery et au Musée d’Anchorage (Alaska). Elle a reçu le prix Strathbutler pour l’excellence dans les arts, ainsi que le Prix du Lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick pour l’excellence dans les arts visuels. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de la Mount Allison University et d’une maîtrise en études critiques de l’University of New Brunswick.